• Entreprises

Rapport sur les opportunités 2025: la stabilité crée le dynamisme

Qu’est-ce qui favorise l’innovation – et qu’est-ce qui la freine? Elaboré avec la Haute école de Lucerne, le rapport sur les opportunités 2025 de Raiffeisen met en lumière les opportunités et défis actuels pour les entreprises suisses. Quelque 200 moyennes et grandes entreprises ont participé à cette étude.

05.09.2025

Pour la première fois, en septembre 2024, l’Institut des services financiers de Zoug (IFZ) de la Haute école de Lucerne et Raiffeisen Suisse ont réalisé conjointement un sondage en ligne. Il en a résulté un rapport sur les opportunités qui recense les défis rencontrés par les entreprises suisses et indique comment elles y font face. 214 d’entre elles ont répondu à cette enquête, dans 80% des cas par la voix d’une personne indiquant être membre de la direction ou du conseil d’administration. 

 

Qu’est-ce qui stimule et qu’est-ce qui freine les entreprises?

C’est surtout la stabilité économique et politique du pays qui est appréciée: selon près de la moitié des entreprises interrogées, il s’agit du principal avantage de la place économique suisse. Le marché du travail libéral (11%) et la force d’innovation (10%) sont également perçus comme des facteurs positifs. En revanche, les entreprises s’inquiètent du renforcement de la réglementation: pour 77% des entreprises sondées, la bureaucratie constitue un frein à la croissance du chiffre d’affaires. La croissance économique incertaine (50%) et les incertitudes géopolitiques (31%) sont elles aussi vues comme des obstacles au développement. 

 

Digitalisation, IA et gestion agile

Pour relever les défis auxquels elles sont actuellement confrontées, les entreprises suisses prennent différentes mesures. Face à l’augmentation des exigences réglementaires, elles misent sur la digitalisation des processus, sur le recours à l’intelligence artificielle et sur la gestion agile. Celles qui voient l’incertitude quant à la croissance économique comme un frein réagissent le plus souvent en constituant de nouveaux secteurs opérationnels. Si 24% des entreprises concernées affirment envisager de réduire leurs effectifs, 21% souhaitent au contraire recruter du personnel – surtout dans le domaine de l’IA, mais aussi dans ceux du marketing et de la vente ainsi que de l’informatique.

 

Trouver des articles similaires