En êtes-vous sûr? 6 mythes sur l'assurance vie au banc d'essai

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Vrai ou faux? De nombreux mythes circulent sur les assurances vie. Et bien des choses que l'on se raconte à ce sujet ne sont pas exactes. Il est donc temps de mettre au banc d'essai les «mythes sur l'assurance» les plus fréquents et de dissiper les erreurs.

Les assurances vie sont des produits de luxe onéreux. S’il m’arrive quelque chose, l’Etat subviendra à mes besoins.

Non, sous réserves, seulement. La Suisse dispose d'un filet de sécurité sociale étatique bien développé – c'est exact. Mais les prestations sont très différentes, surtout dans le 2e pilier, selon que l'on peut attribuer l'événement à un accident ou une maladie. En cas d'accident on est relativement bien assuré. En cas de maladie, par exemple un cancer ou une dépression, les prestations des 1er et 2e piliers ne suffisent généralement pas pour maintenir son niveau de vie habituel ou celui de sa famille. Les personnes concernées doivent compter en cas d'invalidité avec 30 % de revenu en moins. Et en cas de décès du soutien principal, la perte pour les membres de la famille survivants est souvent encore plus grande. A la tragédie personnelle s'ajoutent encore de graves soucis financiers. Celui qui souhaite s'en prémunir, ainsi que ses proches, a tout intérêt à s'en préoccuper à un stade précoce et à prendre les précautions nécessaires.

 

Les assurances vie manquent de flexibilité.

Bien au contraire! Les assurances vie offrent une grande flexibilité, tant lors de la souscription que pendant la durée contractuelle. Les prestations peuvent être axées spécifiquement sur les besoins et circonstances personnels: c'est vous qui décidez si vous préférez une somme assurée constante ou décroissante, si une ou deux personne(s) est / sont assurée(s) dans le même contrat, ou si vous souhaitez un versement unique ou des rentes permanentes en cas d'incapacité de gain. La durée, la somme assurée, ainsi que le moment du versement ou le début du paiement de la rente peuvent être choisis de manière personnalisée pour les assurances constitutives de capital.

Par ailleurs, vous pouvez adapter le contrat pendant la durée. Ainsi, la somme en cas de décès, le montant de la rente d'incapacité de gain, mais aussi les bénéficiaires peuvent être modifiés à tout moment. 

Les assurances vie sont réservées aux gens qui touchent des salaires élevés.

Ce n'est pas toujours vrai. Les assurances vie peuvent fournir une contribution précieuse lorsqu'il s'agit d'amortir les conséquences financières de l'invalidité ou du décès. En effet, les lacunes financières ne dépendent pas du salaire en soi, mais du montant du revenu de substitution correspondant. Par exemple, si vous n'êtes assuré(e) auprès de votre caisse de pension que pour le minimum légal, seules les prestations minimales sont versées et il convient même de clarifier si vous avez droit ou non à une rente. Ainsi, il peut y avoir des lacunes avec n'importe quel salaire.

Tipp


Conseil: Certificat de caisse de pension

Le règlement de prévoyance de votre caisse de pension et votre certificat personnel de caisse de pension vous renseignent sur votre situation individuelle. Si l'on est responsable d'une famille, d'un partenaire, d'un logement à usage propre ou d'une entreprise, on ferait bien d'analyser sa situation personnelle avec un soin particulier et de se faire assister par des experts. 

Pour lire correctement votre certificat de caisse de pension!

Une assurance vie de risque est (trop) chère.

C'est relatif. Celui qui souscrit une assurance vie doit payer des primes à cet effet. En contrepartie, les risques financiers pouvant résulter d'une invalidité ou d'un décès sont fortement réduits. On obtient déjà une couverture financière complète contre les risques pour le prix d'une seule tasse de café par jour, donc pour un peu plus de quatre francs. Certes, en espérant que la couverture d'assurance ne soit jamais nécessaire, même une tasse de café par jour pendant toute une vie représente une somme appréciable. Mais si le pire des scénarios se produit, les coûts de la protection financière apparaissent soudain sous un jour totalement différent.

 

Si l’on travaille dans un bureau ou à domicile, on ne risque pas de devenir invalide.

Les chiffres des cas disent tout le contraire. En effet, plus de 90 % des bénéficiaires d'une rente d'invalidité le sont à la suite d'une maladie. De plus en plus souvent, les maladies mentales telles que la dépression et le burnout entraînent une incapacité de gain ou une invalidité temporaire ou permanente. Selon les chiffres du réassureur de caisses de pension «PK Rück», les absences professionnelles pour raisons psychiques ont quasiment doublé au cours des dix dernières années. Et dans l'AI, presque une nouvelle demande sur deux est désormais due à des troubles psychiques. Ces maladies peuvent frapper tout le monde et arrivent au moins aussi fréquemment dans les professions de bureau ou le télétravail que chez les travailleurs industriels et les artisans.

 

En cas d’accident je suis parfaitement assuré par le biais de mon employeur.

Oui, mais sous réserves, seulement. En cas d'accident, les prestations des 1er et 2e piliers représentent en règle générale quelque 90 % du salaire antérieur. Les prestations de l'assurance-accident sont versées jusqu'à ce que les conséquences de l'accident aient disparu et que l'on soit en mesure de reprendre sa charge de travail habituelle. Les conséquences financières directes d'un accident sont donc bien assurées.

En revanche, cela se complique en cas de conséquences tardives – éventuellement longtemps – après l'accident proprement dit. L'assurance-accident intervient alors uniquement s'il existe un rapport direct entre l'accident de l'époque et l'actuelle incapacité de gain. Si cela ne peut être prouvé, le trouble est alors considéré comme une maladie et une personne affectée touche souvent des prestations de rente plus basses de sa caisse de pension.

Pour en apprendre plus sur l'accident et la maladie.

 

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