Monsieur Kyburz, qu’appréciez-vous en Suisse?
Qualité de vie: je me sens très bien ici et j’apprécie notre culture, qui est empreinte de modestie et qui consiste à «vivre et laisser vivre». Nous bénéficions d’une incroyable stabilité, d’excellentes infrastructures et d’une démocratie directe. Si quelque chose me préoccupe, je peux en parler; je serai alors entendu et je pourrai faire bouger les choses.
Justice sociale: notre société n’est pas divisée en classes. Le président du Conseil d’administration de la Poste se rend à une réunion avec une petite voiture, et des conseillères et conseillers fédéraux vont travailler en train ou à vélo. En tant qu’entrepreneur, j’aimerais contribuer à ce qu’il en soit toujours ainsi – et verser des salaires en Suisse, même si cela coûte plus cher qu’à l’étranger.
Main-d’œuvre qualifiée: en comparaison internationale, nous disposons de personnes très bien formées. Le système suisse de formation et de perfectionnement est formidable. Notre formons nous aussi des apprenti·e·s dans différentes professions et sommes fiers que la plupart d’entre eux restent dans l’entreprise.