Les circonstances de vie nouvelles exigent une stratégie nouvelle
Trop souvent, de nos jours, les prestations du premier pilier (AVS) et du deuxième pilier (caisse de pension) ne suffisent pas pour maintenir le train de vie habituel à la retraite. En règle générale, plus le revenu est élevé, plus le train de vie l’est aussi, et moins les rentes de l’AVS et des caisses de pension permettent de couvrir le coût de la vie une fois à la retraite. Il est donc d’autant plus important de prendre des décisions avisées et prudentes en matière de finances. Ainsi, les valeurs patrimoniales doivent non seulement contribuer à couvrir les frais de subsistance, mais également continuer de croître et de générer du rendement. Une bonne stratégie de placement allie ces deux aspects.
En principe, il existe une stratégie de placement adaptée à chaque étape de la vie, qu’on soit dans la trentaine ou à l’approche de la retraite. Investir judicieusement implique de prendre en compte ses conditions de vie individuelles et sa propre situation patrimoniale. Au cours d’une vie, les revenus, le patrimoine et les dépenses courantes varient, tout autant que les objectifs et les besoins.
Et c’est particulièrement marquant une fois à la retraite. Les revenus provenant de sa propre activité ou de l’employeur cessent d’affluer. A la place, on bénéficie des prestations de l’AVS, de la caisse de pension et du troisième pilier. Les dépenses de santé, de voyages et de loisirs gagnent en importance. Il s’agit alors de répartir les ressources financières de manière à préserver autant que possible son train de vie, afin de réaliser à la retraite un maximum de rêves de longue date. La stratégie de placement doit donc être adaptée à la nouvelle situation. La priorité passe de l’accroissement du patrimoine à la protection et à la consommation des actifs.